Ma juste valeur | Conversation avec Insaff El Hassini
Publié les lundis, ce podcast vous proposera des nouvelles perspectives, de l’inspiration mais également des actions concrètes pour vous aider à vivre la vie que vous avez vraiment choisie.
Négocier sa rémunération salariale à sa juste valeur
Dans l’épisode 76, j’ai le plaisir de recevoir Insaff El Hassini, pour parler de notre relation à l’argent, de rémunération salariale et de notre juste valeur.
Insaff est une véritable actrice du changement. Juriste internationale, elle exerce depuis plus d’une dizaine d’années au sein de grands cabinets d’avocats, banques d’investissement et dans le secteur public (Consulat de France).
Activiste engagée pour le droit des femmes, elle a fondé et dirige depuis 5 ans Lean In en France, antenne officielle de la Sheryl Sandberg and Dave Goldberg Family Foundation, une ONG qui œuvre à l’empouvoirement, la promotion et l’avancement de carrière des femmes.

Déterminée à mettre un terme aux inégalités salariales, Insaff a sillonné la France et le monde, à travers ses tour de France et tour du monde de la négociation de rémunération.
Elle poursuit cet objectif avec “Ma Juste Valeur”, première formation & premier podcast qui apprend aux femmes à comprendre, déterminer, assumer, puis défendre leur juste valeur sur le marché du travail.
Dans cet épisode, nous abordons :
- Comment faire quand nous constatons que nous sommes victimes d’une inégalité salariale ?
- Pourquoi il est important que les femmes n’abordent plus leur salaire de manière émotionnelle et qu’elles apprennent à négocier de manière rationnelle ?
- Qu’est-ce que le ratio contribution/rétribution et en quoi il peut nous aider à déterminer si nous sommes payées de manière juste vis à vis de nos collègues ?
- Y a-t-il des similitudes dans la relation des femmes avec leur salaire à travers le monde ?
- Que pouvons-nous dire aux femmes qui souffrent du syndrome de l’argent de poche ? Ces femmes qui se “contentent” d’un salaire d’appoint pour compléter le revenu familial ?
- Comment revaloriser les métiers du CARE qui sont souvent tenus par des femmes et qui sont souvent sous-payés ?
- En quoi développer le pouvoir économique des femmes est un des combats les plus importants du mouvement féministe ?
Belle écoute !
Ressources
Découvrez le podcast Ma Juste Valeur.
Si les thématiques autour de l’empouvoirement des femmes vous intéresse, je vous invite à écouter les épisodes suivants :
ÉPISODE 43 | Les femmes et le fric | Conversation avec Imène Maharzi
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Très belle écoute !
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Chère Christine,
Grand merci pour cet excellent podcast.
Vous et votre invitée avez raison de pointer que notre société ne considère pas à leur juste valeur les métiers du soin à la personne et ceux de l’enseignement.
Mais comment faire ? Si une seule femme proteste pour une revalorisation de salaire dans ce genre de métiers, on lui répond invariablement : « Si tu n’es pas contente, dix autres comme toi attendent derrière la porte. »
Il faudrait que toutes les femmes (et les hommes dans ces mêmes métiers, d’ailleurs) décident d’une action de grande envergure pour obtenir un meilleur salaire. Dans ce cas, on aurait peut-être plus de chances d’être entendues et surtout exaucées.
Mais le plus gros problème tient simplement dans le fait que ces métiers ne génèrent pas d’argent. Et donc, en toute bonne foi, les responsables et directeurs continueront à dire : « Hélas, nous dépendons de subsides, qui sont insuffisants. Je voudrais bien vous payer plus, mais je n’en ai pas les moyens. »
Comment faire pression sur le marché ? On ne peut se le permettre que si on entre dans le jeu de la loi de l’offre et de la demande. Si la demande est forte et l’offre limitée, les prix grimpent. Mais dans l’éducation et la santé, où se joue ce jeu ? Qui en tire les ficelles ? Comment l’influencer ? À ma connaissance, malgré le caractère indispensable de l’éducation et des soins, aucune grève n’a jamais porté le moindre fruit. Le seul effet visible est la mauvaise réputation grandissante du métier de profs : « Des fainéants, toujours en vacances. » Jusqu’ici, la seule alternative, dans l’éducation, a été l’émergence d’écoles privées horriblement chères mais financées par de riches parents d’élèves. On ne peut pas vraiment parler de solution à long terme…
Faisons un lien vers d’autres secteurs délicats : dans la culture et l’art, on crée un « produit » artistique ou culturel avant de savoir s’il se vendra, avant de savoir si une demande se manifestera, et donc en prenant un énorme risque. L’offre précède invariablement la demande. Si en plus le créateur a l’outrecuidance de demander un « juste » salaire pour son travail, il sait qu’il ne vendra jamais.
Alors, que faire ? Comment augmenter la valeur d’un service ou d’une création sur le marché ?
Si vous avez une piste, je suis preneuse. :o)
Encore bravo et merci de nous faire réfléchir,
Wendy